Le Pérou est sujet aux tremblement de terre car situé sur une faille sismique. L'un des plus violents a eu lieu en mai 1970 , il a été suivi d'une coulée de boue entrainant de gigantesques rochers qui ont dévalé la montagne à plus de 300 km/h.
La ville de Yungay a été entièrement rasée et ensevelie faisant 20 000 morts.
C'est aujourd'hui un sanctuaire.
Une vieille femme marmonne des mots inintelligibles, avant de s'assoupir.
Je me dis qu'elle a surement tout perdu ici.
Il y a aussi une starlette péruvienne (Noemi Huaman) qui tourne son clip (c'est du petit budget)
{youtube}mPgdnIVXXWY{/youtube}
Une nouvelle ville a été reconstruite un peu plus loin...à l'abri??!!
On s'y arrête le temps de déguster un cebiche, plat typique péruvien de poisson blanc, cru, mariné dans du citron et des épices.
Mais il y a une règle à respecter... NE JAMAIS MANGER DE CEBICHE A + DE 100 KMS DE LA MER !!! Qu'on se le dise.
Sinon on le paye très cher! J'ai découvert la définition littérale de "grippe intestinale"....
Ca a pourtant l'air inoffensif !
C'est pourquoi, on décide de se faire la piste jusqu'aux deux lacs de glacier, Llanganuco, en taxi...46 kms de grimpette dans une vieille guimbarde sans amortisseurs, dans un boucan d'enfer
sur une piste de montagne défoncée... il y des moments où je regrettais la GS.
A l'agonie sur la banquette arrière qui sent le lait caillé, j'ai réussi à prendre quelques photos par la vitre, qui menaçait, à chaque chaos de dégringoler dans la portière.
Curieux arbres Quenual.
Varièté endémique qui ne pousse que dans les Andes jusquà 5000 m d'altitude, là où aucun autre arbre ne s'enracine.
Le premier lac, d'un bleu turquoise laiteux...
le deuxième, d'un bleu turquoise laiteux !
Mais laurent veut monter plus haut, au grand désespoir du taxi qui n'avait qu'une envie , faire demi tour.
jusqu'au dessus des nuages pour enfin aperçevoir les sommets enneigés du Huascaran qui culmine à 6768m.
Et encore plus haut,
pour contempler les deux lacs.
Et c'est la redescente... pendant les 46 kilomètres du retour j'ai cru déceler des nouveaux bruits ...
Le Pérou est grand comme deux fois la France. La variété de ses paysages est infinie.
Il est possible de passer de la zone désertique et sèche du nord ouest aux pics enneigés de la Cordillère Blanche avec ses 22 sommets à plus de 6000 m d'altitude, en 100 kms.
Et se retrouver sur la côte pacifique aussi rapidement..." Bon alors , je fais quoi ? je la mets ou je la range la polaire ?"
La route qui va de Caraz dans la Cordillère Blanche à Barranca sur la côte est fabuleuse. On en prend plein les yeux.
Dans les champs, le labourage se fait encore avec des boeufs.
Et le transport agricole en charette.
Galerie de péruviens croisés sur notre chemin.
On est à plus de 4000 m d'altitude, la température chute.
On se fait doubler par un escadron volant.
Un moine et son lama reçoivent des offrandes fleuries.
Et les modestes églises sont toujours pimpantes.
La route est un véritable billard, où les courbes s'enchainent avec volupté,
parfois dans le souffle glacé des nuages
Et d'un lacet à l'autre, nous voilà dans une vallée fertile ou coule une rivière,
et poussent de spectaculaires bougainvilliers
Derniers virages, une jolie baie sur l'océan Pacifique.
Tout est très calme, à part le ballet incessant des tuk tuk et mototaxis., certains sont carapaçonnés comme les chevaux de tournois médiévaux.
La saison estivale ne commence que dans quelques jours. Nous posons nos sacs à L' Hostal Casa Blanca face à la plage. Le temps d'une promenade sur le sable et d'un coucher de soleil brumeux.
De nouveau le désert, les vents de sable nous longeons la côte jusqu'à Lima.
La capitale s'annonce avec ses faubourgs très pauvres, poussièreux,et embouteillés.
mais où Dieu tient une place importante.
Grâce aux relations professionnelles de Laurent, nous avons la chance d'être logés au 9ème étage de l'hôtel Ibis, dans le quartier très chic de Miraflores .
Ou les moineaux s'habillent en rouge et noir.
et où les tourterelles se maquillent les yeux,
Quartier résidentiel, ou quartier de haute sécurité ??!! Attention Père Noêl en escaladant les grilles pour garnir les chaussons, tu risques de t'électrocuter avant de t'empaler sur les broches !
Nous remercions chaleureusement le groupe ACCOR et Steven, Directeur Ibis Amérique du Sud .
Le vrai luxe dans ces hôtels, c'est de ne pas douter un instant de la propreté des draps...d'avoir l'eau chaude au robinet, et nul besoin de se rhabiller, partir à la recherche de l'hôtelier pour qu'il monte sur le toit afin d'enclencher le système de chauffe...(c'est du vécu) de bénéficier du wifi à plus de 2 mètres du modem !...de pouvoir marcher pieds nus dans la chambre sans se salir, et de poser sa tête sur un oreiller tout doux ...J'en ronronne de plaisir.
Balade sur le front de mer dans la galerie marchande ultra moderne de Larcomar.
Il y a de grandes plantes vertes,
C'est ça mon amour, garde les mains dans tes poches!
Le jardin de l'Amour, une horrible statue, mais de jolies mosaïques qui rappellent celles du parc Güell à Barcelone.
Il y en a qui sont fatigué de l'attendre.
Toujours dans le quartier de Miraflores, nous observons à travers les grilles qui la protègent, les vestiges de la pyramides Huaca Pucllana construite en briques d'adobe (placées verticalement pour mieux résister aux tremblements de terre) par les hommes de la culture Lima (entre 200 et 700 ap JC). Aujourd'hui, c'est un vaste chantier archéologique.
Marchés artisanaux
parc fleuris habité par les chats,
spectacle de mères noêl pour les enfants hospitalisés, il y a toujours une bonne raison de dégainer un Sony tout neuf !
Découverte du vieux Lima.
La Plaza de Armas, l'endroit même où Francisco Pizarro fonda la ville ,et son sapin de Noêl géant.
On cuit au soleil de midi pour assister à la relève de la garde du palais présidentiel.
Jolies rues colorées.
Au loin sur la colline, les bidonvilles de Lima.
La visite du couvent Santo Domingo,(17ème s)
et ses vitraux représentant Tomas de San Martin, le fondateur, Santa Rosa de Lima dont les reliques sont exposées et san Juan Masias.
L'église
La bibliothèque
D' extraordinaires azulejos
En montant dans le clocher
on à Lima à nos pieds
La mère Noêl péruvienne est décidément très sexy
bien plus que le pépère aux longs poils qui doit mijoter sous les 33° péruvien.
Mais j'ai une côte d'enfer avec le Rottweiler du policier qui n'en revient pas!
A bientôt Père Noêl on se reverra à Cuzco