Equateur, petit pays, grande découverte !
J'espère que vous avez un peu de temps, pas pour le texte, mais pour regarder les photos, ça coupe le souffle.
Pas d'aventure extraordinaire en Equateur, seulement la sensation d'être entre les deux mondes, le nord et le sud à des hauteurs vertigineuses.
En plus c'était pile mon anniversaire, la moitier d'un siècle, à la moitié du monde, je m'en souviendrais longtemps !
Il y avait belle lurette que l'on n'avait pas vu un si joli poste frontière ! Propre et bien organisé.
Douaniers charmants et souriants, j'attends que Laurent s'aquitte des formalités d'immigration en compagnie d'un beau mec aux yeux bleus,
tandis que la GS, discute avec des copines allemande et américaine.
Sitôt les passeports tamponnés, on s'élance sur les routes d' Equateur en direction de Quito, la capitale.
Quelqu'un nous avait conseillé de nous arrêter au cimetière de Tulcan...c'est sûr, c'est une surprise...de taille !
Chaque scupture végétale est une oeuvre d'art soigneusement entretenue.
Le réseau routier à été entièrement rénové sur les 2 dernières années. On comprend mieux ces couteux investissements en sachant que l'Equateur fait parti de l'OPEP... L'exportation du pétrole,(de la partie Amazonienne) représente environ 50% des rentrées de devises du pays...
Ce qui explique que l'on fasse le plein d'essence pour $ 9,00 !!! (environ 7€50)
Et depuis 2000, la monnaie est passée du sucre, au dollard américain!!!
Le bitume ne sert pas uniquement à poser ses roues... certains l'utilisent pour faire sécher les céréales, aux roues de se pousser!
Nous sommes reçus chez Alejandro, Valeria, leur trois enfants, et klaus le dogue, de la communauté Horizons Unlimited.
Je pouponne avec joie l'adorable petit garçon de Lourdes, la cuisinière.
Nous les remercions de leur chaleureux accueil familial.
Quito, vit à 2850m d'altitude, ses presque 5 millions d'habitants ont pris d'assaut les flancs des montagnes environnantes.
La ville s'étend sur 30 kms de long et 10 de large...C'est la 2ème capitale la plus haute d'Amérique du Sud après la Paz (Bolivie).
Un voile permanent de pollution pique les yeux et la gorge,
mais c'est une ville magnifique à l'architecture coloniale classée UNESCO depuis 1973 (elle fût la première).
Ses citoyens sont si accueillants et souriants qu'on est sous le charme.
Le centre historique est riche en momuments.
Le palais du gouvernement du président Correa.
qui se visite, (on se croirait dans Tintin et les Picaros)
On y a trouvé une preuve du gaspillage de l'argent des contribuables français, dans le genre cadeau inutile !
Eglises toutes dorées.
et leurs boutiques de bondieuseries bien kitchounettes.
On aperçoit la Vierge de Quito sur la colline, nous étions prêt à lui rendre visite, mais un monsieur nous chuchote "peligroso" en nous croisant.
Bon ben on la regarde de loin alors !
Pourtant la police est bien présente...et a plutôt bon goût !
Visite insolite de la flèche de la basilique du "Vote National" construite en 1893.
qui offre une vue imprenable sur la ville
Décembre, La Fiesta de Quito bat son plein. Corridas, processions, concerts, orchestres,
et quelques débordements !
Une spécialité locale, la location de bus pour faire la fête, boissons, musique à fond et il promène la bande de copains dans toute la ville.
On n'en est pas fier, mais on l' avoue, on s'est fait cirer les pompes... ce n'était pas du luxe !
Les gamins n'avaient jamais vu des chaussures ausssi sales !
Ben oui, ce sont bien nos pieds... ça claque !
On prend de la hauteur avec le téléphérique qui nous dépose à 4100 m.
à cette altitude, on a vite le souffle court, mais on n'hésite pas à sauter de joie en retrouvant par hasard nos Jesses's.
Notre devise à tous les 4, "toujours plus loin", alors on monte à 4300m...doucement.
le volcan derrière nous est le Pinchincha, dont la dernière éruption date de 1999.
Malheureusement nous ne verrons pas le Cotopaxi, volcan actif le plus haut du monde (5897 m) qui domine Quito et qui ne s'est pas dévoilé.
Tout ce qui monte, fini par redescendre !
L'exercice ça creuse! on se trouve un petit restaurant de quartier où l'on déjeune pour
$ 1,50...par personne, qui dit mieux ?
Incontournable, Le monument qui indique Le Mitad del Mundo.
La ligne imaginaire de l'équateur, passe à 20 kms de Quito. Un GPS indique : 0° 0' 0"
et Laurent, ça le met en joie!
Direction Cuenca, autre petit bijou équatorien.
On passe un col à 4000 m dans un épais nuage, au pied du volcan Chimborazo et ses neiges éternelles (6310m)... sans le voir, quel dommage !
Il fait 5° on en a perdu 20 en route.
Plus de la moitié de la population largement métissée vit dans la Cordillère des Andes entre 2200 m et 2900 m d'altitude. C'est toujours fascinant de voir comment les gens vivent ailleurs
En Equateur aussi la moto suscite la sympathie et la curiosité ;
Nous retrouvons les Jesses's en route, et c'est bien sympa de rouler ensemble...même si on a un peu de mal à se suivre !!! ça c'est devant
et là c'est derrière !
pendant 200 kms!
Cette fois on a raté la féérie du "Nariz del Diablo", canyon vertigineux qu'emprunte l'un des trains mythiques d'Amérique du Sud, façon Nescafé !! (photo source web)
Cuenca a vraiment beaucoup de charme, perchée à 2500 m, on y respire mieux qu'à Quito. Classée Unesco depuis 1999., on comprend vite pourquoi!
On craque devant les façades des vieilles maisons bourgeoises , les jolies églises
et les coupoles bleues,
devant les marchés aux fleurs,
et les étalages de fruits exotiques.
On aime aussi les murales colorées qui évoquent la vie quotidienne.
Des décennies après, l'ombre du Che plane toujours et encore.
Paparazzi en action
Couples aux chapeaux blancs
...et chapeau noir !
Vraies jumelles
45 ans ?!! Mon oeil !!
Jolies boutiques et super petits restaurants pour fêter notre anniversaire, Jess et moi.
Notre traversée de l'Equateur s'achève... déjà !
Ce petit pays est très attachant et ses habitants chaleureux, joyeux et simples, ont ensoleillé notre séjour qui en a souvent manqué.
Décidément ici aussi on serait bien resté plus longtemps.
Nous prenons la route tôt le matin pour une longue journée,
au coeur de la Cordillère des Andes
réchauffés par le sourire des enfants
Et je mitraille toujours tous azimuts , apanage de la passagère oisive.
Cet arbre nous a beaucoup intrigué, sa forme, la couleur de l'écorce, sa taille, on dirait un baobab, mais est ce possible ? Si quelqu'un sait, on est preneur.
Dernière nuit dans un hôtel à Macara, une ville frontière poussièreuse. Au matin 2 nouvelles motos, deux nouveaux compagnons de route canadiens ! Cool !
On va passer la frontière tous ensemble... et ça c'est toujours une aventure !