Notre route est pavée de petits bijoux.
San Miguel d'Allende en fait partie.
Aussi colorée que Guanajuato
mais moins accidentée.
Nous faisons le tour du centre historique
en regardant passer les porteurs de la flamme des jeux panaméricains 2011.
De vieilles femmes enveloppées de foulards mendient sous les porches.
ou vendent des objets artisanaux à la sortie de l'église.
Tenté par une timbale de fruits ??? Gare aux guêpes!
Il est bien difficile de ne pas craquer sur les sublimes tapis mexicains.
Le paysage défile, sur un tapis fleuri.
En approchant de Mexico City, la circulation devient très dense, les klaxons hurlent plus fort que les ronflements des moteurs fatigués, l'air est saturé de gaz d'échappement, et moi je suis en apnée !!!
Robert, de la communauté Horizons, a répondu présent pour nous héberger. Avec ses indications précises , un vague plan de la ville et le maintenant légendaire sens de l'orientation de mon homme, nous arrivons à bon port sans trop de problèmes.
Robert est américain, artiste peintre, et prof d'anglais.
Voici son site pour découvrir son travail inspiré de l'art méso américain.
Il vit à Mexico depuis 5 ans. On passe une première soirée très sympa en participant à son cours d'anglais à domicile. Et bien sûr on fini la soirée tous ensemble
dans un petit restaurant de quartier devant un pozole, soupe mexicaine délicieuse;
et des flautas(flûtes), tortillas roulées fourrées de viande accompagnées d'une sauce à la crème fraiche très épicée.
Robert nous recommande de garer la moto dans un parking gardé et payant. Lui-même, enchaine son 1000 Vstrom dans le hall de son immeuble fermé à clé...On sent que question insécurité, le niveau est monté d'un cran. On voit partout des patrouilles policières ou militaires armées jusqu'aux dents, doigt sur la détente des mitraillettes...
Bon ben c'est rassurant, comme ça on est bien gardé !
Première expédition en ville, métro, train et balade à Xochimilco, quartier populaire où les familles mexicaines aiment se retrouver pour partager un repas sur des trajineras, barques multicolores, qui les emmènent se promener sur un réseau de canaux, seuls vestiges existants de l'ancien lac Texcoco, peu à peu assèché pour la construction de la ville de Mexico.
A peine rentrés, un violent orage inonde la ville et noie le feu d'artifice du Grito (ou cri de la liberté), qui se déroule la veille de la fête de l'Indépendencia,
que tout le monde attend avec impatience.
Le lendemain matin, vendredi 16 septembre, par dessus les têtes brunes, on apercoit le défilé des différents corps d'armées acclamés par des milliers de mains.
On laisse brûler les galettes de maïs en levant les yeux aux ciel.
L'arrière garde veille
sur la nouvelle statue du parc !
C'est une fête très populaire,
familiale;
et commerçante,
Un gigantesque marché de rue s'est installé dans le centre ville
La police embarque parfois l'un de ces petits commerçants dans leur pick up, sans qu'on en comprenne la raison ...
Le seul hic pour nous, c'est que tous les monuments étaient fermés...
Heureusement, on peut admirer les jolies façades en faïence de La Casa de los Azulejos
et les oeuvres d'art de Sebastian En La Torre dans la cour d'une église, dont nous avions déjà admiré le travail à San Antonio.
Pas d'autre choix que de s'inviter à la fiesta.
Toute la journée, les militaires tout sourire pour la photo
ont aidé les gamins à envahir les chars,
place du Zocalo. Avant le repos du guerrier!
Il font même visiter leur petit intérieur à une touriste curieuse.
Partout on danse en costumes traditionnels
Mexico City, c'est grand, c'est très grand!!! La vallée qui l'abrite, se trouve à 2250m entourée de montagnes culminant à plus de 5000m, dont plusieurs volcans.
Après avoir mangé la vallée, elle dévore le flanc des montagnes voisines.
On en prend la mesure du haut de la tour Latino Americana, 42 étages, inaugurée en 1956.
Elle a longtemps été la plus haute d'Amérique Latine. Tout est minuscule vu d'en haut;
Au pied du palais des beaux Arts, la Vochol, (contraction de Volkswagen et Huichol),
recouverte de 2 227 000 perles ) coccinelle tunée par des par huit artistes Huichol, se prête à une séance photos avec une star de l'opéra , Fernando de la Morena, qui se fait tirer le portrait par une star de la photo !!!
Soudain, on voit passer un char orange, quelle surprise!!!
Allez on se boit un p'tit coup...
Sur la KTM, Marc, qui vient du Portugal et parle super bien français, car a vécu à Paris. Parti de NY en juillet, on devrait se revoir, car il prend la même direction que nous.
Coïncidence, il a vu notre moto à Tequila, garée devant la distillerie dimanche dernier et on le rencontre aujourd'hui en plein centre de Mexico City...c'est sûr, on va se revoir Marc...le monde est petit...pas plus tard que le lendemain matin sur le site de Teotihuacan, au millieu de 100 000 visiteurs, faut dire qu'avec ma nouvelle couleur de cheveux, personne ne peut me louper!
Teotihuacan, se situe à 40 kms au NE de Mexico City. A son apogée, elle était la plus grande ville de toute l'Amérique Précolombienne. Elle a été construite environ 200 ans avant JC et habitée jusqu'à sa chute au VII siècle. Le site a été inscrit au patrimoine de L'UNESCO en 1987. C'est l'un des sites le plus visité au Mexique.
Malgré la foule, on peut profiter de la majesté des lieux, car entre le temple du Jaguar,
et la pyramide de la Luna
il y a 3kms.
Toute l'après midi, on a escaladé les 3 principales, avec une hauteur de marche pareille, ils étaient, où très grands, où très sportifs ! moi qui ne suis ni l'un , ni l'autre, j'en ai bien bavé !
à la queue leu leu comme des petites fourmis
Au sommet de celle du Soleil, qui est la plus haute, la plus escaladée, et celle qui offre un superbe panorama
il y a un petit truc brillant incrusté que tout le monde veut toucher
A quoi peut bien rêver Laurent du haut de la pyramide ?
Moi, je me suis fait un petit bonus, une pyramide perso!! le p'tit truc rose dans l'coin, c'est moi.
diaporama du site.
Pour notre dernière soirée, Robert nous propose d'aller place Garibaldi, où les mariachis proposent leur répertoire. Les gens chantent, dansent, écoutent les sérénades en buvant un verre. Il y a une super ambiance, nous sommes samedi soir mais il parait que c'est comme ça tous les jours.
Dimanche, le départ. Robert vient rouler avec nous.
La route est magnifique et sinueuse. elle s'élève courbe après courbe pour offrir un panorama fabuleux sur la mégapole...Vous ne verrez rien, impossible de s'arrêter donc pas de photo!
C'est bien entendu un super spot à motards, avec des hypersports tous azimuts en combi full cuir et sliders rapés.
Après avoir partagé un dernier repas dans un petit restaurant de rue,
nous quittons Robert en lui souhaitant bonne chance pour son avenir d'artiste.